Encore un passage éclair de chauve-souris ninja.
En fouillant dans la pile de mes livres, je suis retombé sur Perdido Street Station, un de mes coups de cœur de 2007.
Par coup de cœur, j'entends parler d'un roman qui a chamboulé ma vision des livres. Il m'arrive de temps en temps de tomber sur de très bons ouvrages, et qui, malgré quelques faiblesses, se transforment en véritables petites merveilles sous mes yeux. Ce fut le cas avec Perdido.
L'univers en lui même était assez inhabituel pour moi, lecteur assidu de Sci-Fi et de Fantasy. Voilà un roman Steam-Punk. Un vrai, un pur, un dur. Dedans se croisent allègrement magie, thaumaturgie, mécanique quantique et hybridations folles. Nouvelle-Crobuzon est une ville monstre dans laquelle les espèces se mêlent avec plus ou moins de joie. Où le moindre crime est puni par une sanction qui transforme l'être plus profondément dans sa chair qu'aucune prison ne pourra jamais en rêver.
L'histoire se résume à un mot : « voler ». Une joyeuse bande de rufians poètes et de savants fous, d'hommes oiseaux et de femmes insectes se font un devoir de faire voler ce qui en est incapable. Et déclencher ainsi une des plus grosses catastrophes que la ville ait jamais connu.
En deux tomes, Perdido Street Station, de China Miéville, est dur à lire. Je ne cache pas qu'il est loin d'être simple. L'histoire est très prenante, mais souffre de quelques longueurs. Isaac Dan der Grimnebulin, notre héros obèse, se passionne pour la théorie de la Crise, et l'auteur nous le fait bien comprendre en nous exposant la dite théorie. Bien que la mécanique quantique ne me fasse plus trop peur, j'ai dû lutter pour arriver à saisir tous les concepts (qui me semblent un peu fumeux quand même...)
Les intrigues sont rondement menées, et tiennent en haleine, les personnages attachants, malgré, ou grâce à leur étrangeté. La science et l'horreur s'entremêlent doucement pour vous servir un roman de qualité, que vous pouvez poursuivre dans une autre partie du monde de Nouvelle-Crobuzon avec les Scarifiés. Ces livres sont disponibles en poche, ce qui fait du bien au porte-monnaie!
Sur ce, je vous abandonne, et m'en retourne errer sur la Toile.
(L'image est l'illustration utilisée pour les couvertures de l'édition poche française.)
mercredi 18 août 2010
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