mercredi 12 mai 2010

Black Mamba n°17

J'avais découvert cette revue à l'occasion d'un salon où leurs chouettes couvertures avaient attirées mon regard. Après avoir acheté (et pleinement apprécié) le numéro 11, j'ai fini par prendre un abonnement.

Le mois dernier, c'est le numéro 17 qui est arrivé dans ma boîte aux lettres (avec en cadeau le tome 1 du manga Doubt). Pour la couverture, je vous laisse juger par vous même, mais personnellement, je l'ai adorée.

Par contre, j'ai eu un peu plus de mal avec le sommaire qui a très vite viré dans le gore que ce soit pour les nouvelles ou les bandes-dessinées.

Par chance, j'ai commencé par la nouvelle de Karim Berrouka, "Ad fixam aeternam" et je me suis régalée. D'un autre côté, une nouvelle qui commence par "Chaque fois que j'écoute un disque de death metal, Belzébuth apparaît [...]", c'est du bonheur assuré. En dire plus me semble superflu, d'autant plus que l'atmosphère étrange qui imprègne cette nouvelle se met en place petit à petit.

Ensuite, je suis passée à "La divine comédie" de Jan Thirion et mon ressenti a été très différent. Cette nouvelle n'est pas faite pour laisser le lecteur indifférent que ce soit par son style embrouillé et onirique ou dans les scènes décrites. Là non plus, je n'en dirais pas plus, mais cette fois c'est parce que j'essaye d'oublier avoir lu cette nouvelle, décidément trop choquante à mon goût.

Les deux autres nouvelles "Mardi Grave" et "Papy Martin" ont en commun de parler de la vieillesse, un sujet assez inhabituel en SFFF (pour ce que j'ai pu en lire, je n'ai pas une connaissance exhaustive de ce courant). Néanmoins, j'ai préféré le seconde, en grande partie pour la tendresse des zombis de Laurent Million. Celle de Claude Ecken est plus dure, ce qui s'accorde avec le point de vue choisi et le ton tranchant de la nouvelle.

Pas de gros coup de cœur pour des illustrations en particulier, j'ai apprécié celle de "Ad fixam aeternam" (réalisées par TIIB), mais aussi celle qu'à faites Anaïs Depommier pour "La divine comédie".

Niveau BD, la qualité des dessins et des scenarii ainsi que diversité des styles m'ont plus que satisfaite. Cela dit, l'une des histoires courtes avait un air de déjà vu et je suis incapable de me souvenir où je l'ai lue.

Mon avis général sur la revue reste néanmoins positif. En effet, je n'ai pas accroché sur la thématique macabre de ce numéro, mais cela n'ôte pas la très grande qualité du travail des auteurs et de l'équipe éditoriale. Tous les textes et les bandes-dessinées apportent un éclairage différent sur des thèmes semblables.

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