Pendant ce temps, Corentin avait dévalé l’escalier abrupt afin de se rendre dans la salle de bain. Il se dépêcha de sauter sous la douche, en ressortit cinq minutes plus tard et se sécha.
Avant de descendre, il avait pioché des vêtements au hasard dans son armoire. L’absence totale de fantaisie vestimentaire lui offrait l’avantage de le dispenser de choisir sa tenue. Ce matin, il enfila un T-shirt de sport gris légèrement trop court par-dessus un pantalon bleu marine. Le pull de la veille, abandonné en boule sur sa chaise, compléta son habillement.
Il remonta ensuite dans sa chambre afin de récupérer son sac à dos qu’il déposa dans l’entrée en redescendant. Un regard à sa montre l’informa que, bien qu’il ait expédié ses préparatifs matinaux, il restait en retard d’une dizaine de minutes. Il accéléra encore la cadence pour préparer son petit déjeuner.
Il mit à profit le délai imposé par la minuterie du four à microondes pour découper des tranches de pain, puis il récupéra son bol de lait chaud et y ajouta le chocolat en poudre. Il termina par l’étalage de la confiture de prunes trop liquide fabriquée par sa mère sur ses tartines. Le pain de veille avait ramolli à cause de l’humidité et la confiture acheva de le détremper, laissant des marques poisseuses sur la toile cirée.
Un bruit de pas à l’étage lui apprit que sa tante venait de se lever à son tour. Elle fit son entrée dans la cuisine un peu plus tard, vêtue d’une tunique indienne et d’un sarouel en guise de pyjama et les cheveux hirsutes. Après avoir marmonné un bonjour à son neveu, elle ouvrit la porte du réfrigérateur afin d’y prendre sa boîte de café.
mercredi 7 juillet 2010
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