mercredi 6 avril 2011

A comme association (2)

Suite au billet de lundi, je vais maintenant parler du premier volume de la série « A comme association » qui s’intitule « La pâle lumière des ténèbres ». Pour commencer, j’ai été assez intriguée par le titre, ce qui est plutôt bon signe (ou pas).

Dans cet opus, on découvre Jasper en tant que narrateur et personnage principal. Ses apparitions dans « Les limites obscures de la magie » m’avaient un peu préparée, mais il est important de ce rappeler qu’il a été présenté à travers le regard d’Ombe. En effet, ces deux personnages sont extrêmement différents, et cette différence va bien au-delà du clivage guerrière-magicien.

J’ai particulièrement apprécié le parallèle réalisé entre deux scènes qui sont racontés dans les deux livres avec deux points de vue différents. Il y aussi une certain homogénéité dans les touches humoristiques puisque les clins d’œil sont présents et que les clichés sont exploités avec la même habileté.

Certes, le narrateur est un peu moins charismatique, et beaucoup plus proche de l’ado moyen. Cependant, cela n’enlève rien au rythme vif de cette aventure. J’ai néanmoins déploré que ce roman ne fasse qu’effleurer une intrigue bien plus complexe. L’auteur nous montre les prémisses d’une aventure des plus palpitante, mais il n’amène pas son narrateur plus en amont. J’espère au moins que les tomes suivants combleront cette lacune.

En conclusion, je ne pouvais pas échapper au mauvais jeu de mots qui se trouve sur la quatrième de couverture :
"Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Bon,mais depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l’adresse ultra secrète de L’Association. L’organisation a repéré chez lui certaines aptitudes pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Et les stages de L’Association ne se passent pas vraiment autour de la photocopieuse ! Armé d’une bombe lacrymogène au jus d’ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d’ail !"

2 commentaires:

  1. premier volume moins bien que le deuxième.. ok ok.. une bombe lacrymo au jus d'ail?????? euh..

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  2. Je ne dirais pas qu'il est meilleur que le deuxième, juste qu'il est différent.
    Par exemple, je trouve le personnage très réaliste (plus qu'Ombe) et d'une identification plus facile. Quant aux explications sur l'association et l'univers magique, elles sont vraiment bien fichues.

    Le livre m'a semblé aussi un peu plus travaillé, mais je pense que c'est dû au fait que Pierre Bottero est mort avant d'avoir finalisé son roman.

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