lundi 4 avril 2011

A comme association (1)

Attention, cette fois je me penche sur une série de littérature jeunesse. Jusqu’à ces derniers mois, je n’aurais jamais pensé aller trainer dans le rayon jeunesse d’une librairie. Et puis, j’ai entendu parler en très bien de Pierre Bottero, un auteur connu grâce à ses séries de fantasy pour adolescents. Du coup, quand j’ai vu qu’il avait participé à une série d’urban-fantasy avec des créatures fantastique et de la magie, j’ai sauté sur l’occasion, et je suis repartie avec les deux premiers tomes.

Première surprise, les deux livres en question, « La pâle lumière des ténèbres » et « Les limites obscures de la magie », ont été écrit par deux auteurs différents, Pierre Bottero et Eric L’Homme. Histoire d’être fidèle à mon envie de départ, j’ai commencé par me plonger dans « Les limites obscures de la magie » qui est pourtant le second volume.

La découverte d’Ombe, la narratrice incassable et stagiaire au sein de l’Association, est un vrai régal. Etant donné que je suis très vigilante quant à l’emploi des clichés, j’ai trouvé qu’elle avait un parcours assez classique mais une voix propre. On sent que l’auteur connaît son personnage à la perfection, ce qui lui confère un charisme évident.

A la force de l’héroïne s’ajoute un enchaînement de péripéties qui semble taillé pour accrocher n’importe quel lecteur, aussi hyperactif soit-il. Il se passe des tas de choses dans ces 192 pages, sans pour autant verser dans la surenchère. En dépit de la magie qui imprègne cet univers urbain, la cohérence est soignée.

Seul bémol, une trop grande linéarité qui s’explique facilement par la faible épaisseur du livre. Je pense que ce choix rend effectivement ce court roman plus intéressant pour les adolescents, mais ce serait omettre de parler des références multiples au petit monde de la SFFF francophone. Par exemple, le lycée qui porte le nom de Pierre Bordage devrait faire tiquer n’importe quel amateur de littératures de l’imaginaire.

De plus, j’ai trouvé que le ton d’Ombe n’avait à envier aux héroïnes bien trempés que l’on croise aux détours des romans de Bit-Lit traditionnelle. Pour moi, la narratrice est le point fort de ce livre et elle mérite à elle seule que l’on lise l’histoire de bout en bout. J’ajouterai aussi que les clins d’œil sous forme de noms, de clichés détournés et, nouvelle surprise, les furtives apparitions de Jasper, le héros du premier volume, apportent une touche amusante.

Pour finir, je vous livre la quatrième de couverture disponible sur le site créé par l’éditeur :
« Elle s’appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l’incroyable pouvoird’être incassable ou presque. C’est pourquoi L’Association l’a recrutée comme agent stagiaire. Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème ? La discrétion est une obligation absolue au sein de L’Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l’incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire. »

2 commentaires:

  1. héhé, je me le note pour me l'acheter un de ces quatres

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  2. Effectivement ce livre est sympa et je pense avoir résumé ses points forts (l'héroïne et le rythme) et ses points faibles (linéarité et manque d'explication).

    Ah tiens, j'avais oublié de préciser que les explications sur l'association sont présentes dans l'autre tome.

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