jeudi 2 septembre 2010

Des daims de surveillance. Je les déteste.


Aujourd'hui, l'humble chauve souris que je suis ne va pas vous parler d'un livre. Non. Plutôt d'un film, en fait.


Attention les yeux, ça va piquer.


Tadada dada!


Gentlemen Broncos est projeté dans un seul cinéma à Paris. N'écoutant que mon courage (et l'atroce bande annonce de ce film) je suis allé payer ma place (tarif étudiant, merci!) et profiter du spectacle.

Je l'ai regretté très vite. Mes yeux ont fondu, j'étais atterré. Mon esprit vacillait entre l'ahurissement total et le black out violent.


Ce film est un navet.

Ce film a été conçu comme un navet.

Ce film est une bouse magnifique!

Je dis ça, et pourtant, je suis très loin d'aimer les navets. J'ai souffert dans ma petite enfance de séries Z et de films cheap, donc les navets, habituellement, je dis non, spas possible.

Mais là, la bande annonce était juste trop magnifique!


Tous les personnages sont cheaps. Le pire, c'est que ce n'est pas mal joué (l'acteur qui joue Bronco est Sam Rockwell, le président de la galaxie de H2G2! Si c'est pas une référence, ça...).

De plus, contrairement à ce que tout laisse penser... il y a un sacré budget pour ce film. Il suffit juste de regarder la bande originale!


Soyons sérieux deux minutes. Ce film est bien entendu une critique ouverte pour tous les auteurs de Sci Fi cheap, leurs adaptations en film, l'engouement pour des livres au scénario improbable et aux personnages caricaturaux. Les effets spéciaux ont été réalisé par le studio The Asylum, papa de nanards sublimes, dont le principe est de reprendre des blockbuster et d'en faire... des nanards. Encore une critique.


Petit résumé (honteusement tiré d'Allociné, oui, c'est mal): Benjamin, 17 ans, n’a pas d’autre atout que son imagination débridée. Il adore écrire des histoires qui l’entraînent loin de sa petite vie morne. Quand il apprend que son idole, le légendaire auteur de science-fiction Ronald Chevalier, donnera un cours au Cletus Festival, il y voit la chance de sa vie. Il emporte son meilleur manuscrit, "Yeast Lords : The Bronco Years" et part à la rencontre de son destin.

Sur place, Benjamin fait la connaissance d’autres originaux comme lui, dont la jeune romancière Tabatha, et Lonnie, un cinéaste adolescent qui a déjà plus de 80 "films" à son actif.
Ces rencontres vont changer la vie du jeune homme : Lonnie lui achète son roman pour en faire un long métrage à budget minuscule, et le célébrissime Ronald Chevalier est tellement impressionné par son travail qu’il n’hésite pas à lui voler son manuscrit pour le publier sous son nom…
L’histoire de Bronco se raconte alors selon trois points de vue : le roman original de Benjamin, la version "bâtarde" de Chevalier et la version "cinéma" de Lonnie. Ces trois visions rendent un hommage très spécial au monde des films de science-fiction cultes tout en racontant l’histoire à peine moins incroyable de leurs trois auteurs…


Je recommande Gentlemen Broncos pour qui n'a pas peur de souffrir, qui veut rigoler pendant une bonne heure et demi et ressortir du cinéma en faisant attention aux daims de guerres qui sont partout!


Pour la petite information, oui, j'ai été traumatisé par ce film. Oui, je vais aller le revoir. Je vous laisse, au plaisir de vous revoir!

Jean Charles, ninja aux graves troubles filmographiques.

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