Je ne vais pas user mes doigts à vous dire qu’elle est bien, même si un certain nombre de personnes sont de cet avis. Au lieu de cela, je vais juste vous mettre les premiers paragraphes qui sont très représentatifs de cette nouvelle.
"Le paysage enchanteur des prairies de Mealand bordait les voies du chemin de fer reliant Sydhantra, la capitale d’Elfirie, à la ville mortelle de Londres. Derrière les vitres de cristal, les collines herbeuses offraient une vue délassante aux passagers. Les paupières mi-closes, Léopold sommeillait, bercé par la conversation des deux femmes assises en face de lui. La légère luminescence qui émanait de leurs visages bleutés attestait de leur parenté avec le peuple Ellyllon. Fort gracieuses, elles n’en demeuraient pas moins d’une profonde stupidité.
Lorsqu’il daigna enfin accorder un regard à la fenêtre, ce fut pour adresser un rictus moqueur à son reflet prisonnier de ce paysage champêtre. Puis, il plongea la main dans sa veste pour en sortir une paire de lunettes composée d’une monture d’or et d’un double jeu de verres aux reflets irisés. En les mettant, Léopold acquit la capacité de voir à travers les illusions. Les collines riantes se transformèrent en taudis crasseux et délabrés, écrasés sous un ciel malsain. Des cheminées d’usines vomissaient leurs panaches fuligineux, alimentant les nuages sombres qui étouffaient la vie en dessous.
Ce lugubre panorama était, pour les natifs d’Elfirie, synonyme de disgrâce. Dans les masures de part et d’autre du chemin de fer s’entassaient tous les bannis du royaume, ainsi que les humains attirés par leurs pouvoirs déclinants.
— Bienvenue à Pandémonium City, murmura le voyageur.
Il contemplait ces faubourgs sordides, quand une vision plus intéressante se refléta dans la vitre. Il eut à peine le temps de se retourner pour apercevoir la sublime jeune femme qui traversait le wagon. Sa robe couleur de jade, ajustée à la perfection, mettait en valeur ses courbes affolantes. Léopold se maudit de son inattention, une pareille beauté ne se croisait pas tous les jours. Il voulut la suivre, mais percuta l’Ellyllon qui s’était levée en même temps que lui. Elle retomba sur son siège avec un petit cri. Par bonheur, l’inconnue l’entendit et, reconnaissant une amie, revint sur ses pas la saluer.
Sa chute de reins, quoique vertigineuse, supportait la comparaison avec son décolleté. Le ruban de son corsage était légèrement dénoué et, quand elle se pencha vers les deux elfes, il dévoila un peu de dentelle. Un chignon bas retenait ses cheveux blonds qui s’accordaient avec sa peau diaphane et ses yeux céladon."
Lorsqu’il daigna enfin accorder un regard à la fenêtre, ce fut pour adresser un rictus moqueur à son reflet prisonnier de ce paysage champêtre. Puis, il plongea la main dans sa veste pour en sortir une paire de lunettes composée d’une monture d’or et d’un double jeu de verres aux reflets irisés. En les mettant, Léopold acquit la capacité de voir à travers les illusions. Les collines riantes se transformèrent en taudis crasseux et délabrés, écrasés sous un ciel malsain. Des cheminées d’usines vomissaient leurs panaches fuligineux, alimentant les nuages sombres qui étouffaient la vie en dessous.
Ce lugubre panorama était, pour les natifs d’Elfirie, synonyme de disgrâce. Dans les masures de part et d’autre du chemin de fer s’entassaient tous les bannis du royaume, ainsi que les humains attirés par leurs pouvoirs déclinants.
— Bienvenue à Pandémonium City, murmura le voyageur.
Il contemplait ces faubourgs sordides, quand une vision plus intéressante se refléta dans la vitre. Il eut à peine le temps de se retourner pour apercevoir la sublime jeune femme qui traversait le wagon. Sa robe couleur de jade, ajustée à la perfection, mettait en valeur ses courbes affolantes. Léopold se maudit de son inattention, une pareille beauté ne se croisait pas tous les jours. Il voulut la suivre, mais percuta l’Ellyllon qui s’était levée en même temps que lui. Elle retomba sur son siège avec un petit cri. Par bonheur, l’inconnue l’entendit et, reconnaissant une amie, revint sur ses pas la saluer.
Sa chute de reins, quoique vertigineuse, supportait la comparaison avec son décolleté. Le ruban de son corsage était légèrement dénoué et, quand elle se pencha vers les deux elfes, il dévoila un peu de dentelle. Un chignon bas retenait ses cheveux blonds qui s’accordaient avec sa peau diaphane et ses yeux céladon."
Pour ceux qui sont impatients de connaître la suite, les souscriptions sont ouvertes sur le sites des éditions Sombres Rets.
Edit : l’illustration ne figure pas dans l’anthologie, c’est un cadeau de Vilie.
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